Chroniques de l’Armageddon
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Chroniques de l’Armageddon
Trilogie Les Chroniques de l’Armageddon de JL Bourne .
Publié à l’origine sur internet, ce roman se présente sous la forme d’un journal de survivant dans un monde en proie à une épidémie qui transforme les vivants en zombies.
En 2004, J.L. Bourne propose donc à son tour un journal de survivant sur internet, notamment basé sur son expérience au sein de l’US Navy dont il est au service depuis 14 ans. Devant le succès de son récit, il décide d’en proposer une version papier via le site d’auto-édition Lulu. Par la suite, il est repéré en 2009 par la petite maison d’édition Permuted Press, aussi connue pour avoir publié les romans de ZA Recht, puis par la grande maison d’édition Simon & Schuste qui lui propose de publier la suite de son récit sous la forme d’une trilogie.
Ainsi le second tome intitulé Beyond Exil est d’ores et déjà disponible aux États-Unis et on attend le dernier tome, qui s’intitulera Shatter Hourglass, pour juin 2012.
Chez nous, la maison d’édition Eclipse a acquis les droits et s’occupe de la traduction de la trilogie. Le premier tome est sorti le 25 mars dernier et le second est prévu pour le 23 novembre prochain.
Alors, que pouvons-nous attendre de ce récit de survivant ? L’auteur étant un militaire de carrière dans l’US Navy , pouvons-nous espérer un roman plus abouti et peut être réaliste ?
Ne laissons pas durer plus longtemps le suspens, le résultat est plutôt mitigé.
Ainsi l’histoire reste plutôt simple. L’auteur utilise son vécu de militaire et nous propose de découvrir John, un pilote de l’US Air Force, qui décide de commencer un journal intime pour la nouvelle année. Il y décrit les débuts d’une épidémie de grippe particulièrement virulente qui sévit en Chine. Évidemment le virus n’est pas une simple grippe et les contaminés se transforment en zombies. Sa virulence entraîne alors une pandémie qui touche de plein fouet les Etats-Unis et amorce la chute brutale de la civilisation vers le chaos. Grâce au journal de John, nous suivons alors le quotidien des rares survivants de l’épidémie.
Vous l’aurez compris, l’originalité ne vient pas du background du récit. Par contre, les amateurs du genre seront intéressés par le soin apporté à la description de la survie au jour le jour. Notre héros prend le temps de décrire toutes les étapes de ses journées dans les moindres détails. Il passe ainsi pour quelqu’un d’extrêmement minutieux, il est très méfiant, prévenant et astucieux. Il s’applique à tout planifier, vérifier ses réserves d’eau, de nourriture, de munitions, et surtout, à rester silencieux le plus possible par peur d’attirer l’attention d’éventuels zombies. A la lecture, tout fan du genre qui se respecte aura l’impression que l’auteur a imaginé le scénario parfait d’une apocalypse. Ses réactions sont crédibles et cohérentes.
Néanmoins, le roman est lourdement handicapé par un rythme particulièrement lent et par l’absence d’intrigues intéressantes.
Ainsi, l’auteur a fait des choix simples, et la redondance de son récit est clairement palpable. Dès lors passé les 150 premières pages, la lecture devient rapidement ennuyeuse du fait de l’accumulation d’informations techniques sans grand intérêt. Qui plus est, ces énumérations laissent de coté un pan important de la survie : l’humain.
Non pas que nous appelons au sentimentalisme dans les oeuvres de zombies, mais John n’a aucune pensée pour sa famille ou ses amis, si ce n’est une ou deux phrases balancées en vrac toutes les cinquante pages. Le héros, bien que restant un humain, apparaît alors comme un être sans empathie, répondant mécaniquement aux stimuli provoqués par la survie.
Mais il fallait s’y attendre. J.L Bourne n’est pas un grand écrivain. Non pas que nous pensons que les militaires ne savent pas écrire, mais certains en font leur métiers, d’autres leurs loisirs, et ici ça se voit.
Au final, Les Chroniques de l’Armageddon est un livre sans grande prétention, à la lecture facile, auquel il manque une véritable quête qui anime les personnages. On a impression que l’auteur a voulu un compromis entre un semblant de Guide de survie en territoire zombie et le journal de bord classique d’un survivant. On en attend donc plus des deux suites prévues par l’auteur et notamment le développement d’une véritable intrigue qui se détacherait de ce côté technique terriblement ennuyeux.
Publié à l’origine sur internet, ce roman se présente sous la forme d’un journal de survivant dans un monde en proie à une épidémie qui transforme les vivants en zombies.
En matière de littérature zombie, de nombreux auteurs utilisent la forme du journal de bord pour écrire leur vision de l’apocalypse. Ce format a le mérite d’être simple, rapide à écrire et surtout facile à diffuser notamment sur la toile.Les Chroniques de l’armageddon
Tome 1
de J.L. Bourne (États-Unis)
Titre en VO : Day by day armageddon
Publié en France par Éclipse le 21 mars 2011
ISBN 978-2362700149
En 2004, J.L. Bourne propose donc à son tour un journal de survivant sur internet, notamment basé sur son expérience au sein de l’US Navy dont il est au service depuis 14 ans. Devant le succès de son récit, il décide d’en proposer une version papier via le site d’auto-édition Lulu. Par la suite, il est repéré en 2009 par la petite maison d’édition Permuted Press, aussi connue pour avoir publié les romans de ZA Recht, puis par la grande maison d’édition Simon & Schuste qui lui propose de publier la suite de son récit sous la forme d’une trilogie.
Ainsi le second tome intitulé Beyond Exil est d’ores et déjà disponible aux États-Unis et on attend le dernier tome, qui s’intitulera Shatter Hourglass, pour juin 2012.
Chez nous, la maison d’édition Eclipse a acquis les droits et s’occupe de la traduction de la trilogie. Le premier tome est sorti le 25 mars dernier et le second est prévu pour le 23 novembre prochain.
Alors, que pouvons-nous attendre de ce récit de survivant ? L’auteur étant un militaire de carrière dans l’US Navy , pouvons-nous espérer un roman plus abouti et peut être réaliste ?
Ne laissons pas durer plus longtemps le suspens, le résultat est plutôt mitigé.
Ainsi l’histoire reste plutôt simple. L’auteur utilise son vécu de militaire et nous propose de découvrir John, un pilote de l’US Air Force, qui décide de commencer un journal intime pour la nouvelle année. Il y décrit les débuts d’une épidémie de grippe particulièrement virulente qui sévit en Chine. Évidemment le virus n’est pas une simple grippe et les contaminés se transforment en zombies. Sa virulence entraîne alors une pandémie qui touche de plein fouet les Etats-Unis et amorce la chute brutale de la civilisation vers le chaos. Grâce au journal de John, nous suivons alors le quotidien des rares survivants de l’épidémie.
Vous l’aurez compris, l’originalité ne vient pas du background du récit. Par contre, les amateurs du genre seront intéressés par le soin apporté à la description de la survie au jour le jour. Notre héros prend le temps de décrire toutes les étapes de ses journées dans les moindres détails. Il passe ainsi pour quelqu’un d’extrêmement minutieux, il est très méfiant, prévenant et astucieux. Il s’applique à tout planifier, vérifier ses réserves d’eau, de nourriture, de munitions, et surtout, à rester silencieux le plus possible par peur d’attirer l’attention d’éventuels zombies. A la lecture, tout fan du genre qui se respecte aura l’impression que l’auteur a imaginé le scénario parfait d’une apocalypse. Ses réactions sont crédibles et cohérentes.
Néanmoins, le roman est lourdement handicapé par un rythme particulièrement lent et par l’absence d’intrigues intéressantes.
Ainsi, l’auteur a fait des choix simples, et la redondance de son récit est clairement palpable. Dès lors passé les 150 premières pages, la lecture devient rapidement ennuyeuse du fait de l’accumulation d’informations techniques sans grand intérêt. Qui plus est, ces énumérations laissent de coté un pan important de la survie : l’humain.
Non pas que nous appelons au sentimentalisme dans les oeuvres de zombies, mais John n’a aucune pensée pour sa famille ou ses amis, si ce n’est une ou deux phrases balancées en vrac toutes les cinquante pages. Le héros, bien que restant un humain, apparaît alors comme un être sans empathie, répondant mécaniquement aux stimuli provoqués par la survie.
Mais il fallait s’y attendre. J.L Bourne n’est pas un grand écrivain. Non pas que nous pensons que les militaires ne savent pas écrire, mais certains en font leur métiers, d’autres leurs loisirs, et ici ça se voit.
Au final, Les Chroniques de l’Armageddon est un livre sans grande prétention, à la lecture facile, auquel il manque une véritable quête qui anime les personnages. On a impression que l’auteur a voulu un compromis entre un semblant de Guide de survie en territoire zombie et le journal de bord classique d’un survivant. On en attend donc plus des deux suites prévues par l’auteur et notamment le développement d’une véritable intrigue qui se détacherait de ce côté technique terriblement ennuyeux.
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