Avec les morts
Apocalypse Z :: BD
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Avec les morts
Disons-le tout de suite : Avec les morts ne s’adresse pas du tout au même public que les fans de Walking Dead ou même de la série 28 days. Dans cette BD, les “zombies” parlent librement, conservent toute forme d’humanité et ne se nourrissent pas de cerveaux frais. Aucun apocalypse, aucun groupe de survivants ni aucune règle de survie n’est à attendre dans cet ouvrage. Le style est clairement spécial mais loin d’être inintéressant; disons qu’il ne s’adresse pas au seul public fan de zombie depuis La Nuit des Morts-Vivants.
Il est assez difficile de donner un véritable ressenti sur le scénario du livre. Chacun l’appréciera d’une façon différente selon son point de vue :
Quentin, gardien du cimetière du coin, sort des morts de leur torpeur éternelle pour leur permettre d’évoluer durant la nuit. De prime abord bienveillant et soucieux vis-à-vis de ses pensionnaires morts, il révèle un jour sa véritable nature dominatrice et tyrannique alors que les morts réalisent qu’il les trompent depuis le début.
Agit-il pour leur bien ou n’est-il qu’un tyran pur et simple ? La question restera en suspens même après la fin. L’histoire, très sensible et douloureuse, est assez noire et verse dans une certaine politique sans jamais en devenir chiante. Dans Avec les morts, S. Viozat, scénariste, critique la manipulation des masses et la prise de pouvoir par un membre unique, ainsi que les impacts de ses décisions sur une population soumise. Quentin punit les perturbateurs, récompense les sages, et détruit sans remords tout élément qu’il juge bon de renvoyer chez les morts. Il manipule l’amour des autres envers son propre personnage pour conserver son pouvoir de gardien exhumeur de morts, décideur de qui doit sortir et qui doit rester, ou même retourner. Un scénario aux antipodes des grands classiques du genre, assez touchant pour peu qu’on réussisse à entrer dans un univers somme toute assez peu commun et plutôt sombre.
Doté d’une certaine mélancolie, voir même d’une certaine poésie, le dessin de B. Raphaël est simple mais son trait fin et agréable sert le récit efficacement et correspond totalement à l’identité donnée à l’ouvrage. Un beau livre, présentant des couleurs en parfaite harmonie avec la trame et ses personnages.
Déjà positivement accueillis par la critique avec Ma vie de zombie, Sébastien Viozat et Raphaël B. nous offre un livre court, mais particulièrement touchant et agréable à lire.
Ca coûte 12,90 € et c’est édité chez Ankama sous le label Araignée.
Vous pouvez également parcourir quelques pages et en apprendre un peu plus sur la réalisation du livre sur le site officiel.
http://www.ankama-editions.com/fr/avec-les-morts
Il est assez difficile de donner un véritable ressenti sur le scénario du livre. Chacun l’appréciera d’une façon différente selon son point de vue :
Quentin, gardien du cimetière du coin, sort des morts de leur torpeur éternelle pour leur permettre d’évoluer durant la nuit. De prime abord bienveillant et soucieux vis-à-vis de ses pensionnaires morts, il révèle un jour sa véritable nature dominatrice et tyrannique alors que les morts réalisent qu’il les trompent depuis le début.
Agit-il pour leur bien ou n’est-il qu’un tyran pur et simple ? La question restera en suspens même après la fin. L’histoire, très sensible et douloureuse, est assez noire et verse dans une certaine politique sans jamais en devenir chiante. Dans Avec les morts, S. Viozat, scénariste, critique la manipulation des masses et la prise de pouvoir par un membre unique, ainsi que les impacts de ses décisions sur une population soumise. Quentin punit les perturbateurs, récompense les sages, et détruit sans remords tout élément qu’il juge bon de renvoyer chez les morts. Il manipule l’amour des autres envers son propre personnage pour conserver son pouvoir de gardien exhumeur de morts, décideur de qui doit sortir et qui doit rester, ou même retourner. Un scénario aux antipodes des grands classiques du genre, assez touchant pour peu qu’on réussisse à entrer dans un univers somme toute assez peu commun et plutôt sombre.
Doté d’une certaine mélancolie, voir même d’une certaine poésie, le dessin de B. Raphaël est simple mais son trait fin et agréable sert le récit efficacement et correspond totalement à l’identité donnée à l’ouvrage. Un beau livre, présentant des couleurs en parfaite harmonie avec la trame et ses personnages.
Déjà positivement accueillis par la critique avec Ma vie de zombie, Sébastien Viozat et Raphaël B. nous offre un livre court, mais particulièrement touchant et agréable à lire.
Ca coûte 12,90 € et c’est édité chez Ankama sous le label Araignée.
Vous pouvez également parcourir quelques pages et en apprendre un peu plus sur la réalisation du livre sur le site officiel.
http://www.ankama-editions.com/fr/avec-les-morts
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